Le paysage et sa limite
Le paysage et sa Limite : Jean Paul Gavard-Perret : Se saisir du paysage revient à le transformer. Le regard s’enrichit d’un nouvel oeil. Longtemps considérée comme réaliste, la peinture paysagère a désormais un autre rôle à jouer. Face au paysage, sans une expérience intérieure, la représentation n’est qu’un abîme ordinaire ou une prostitution de la peinture par elle- même. L’art du paysage est le dehors où le dedans s’exile pour se voir.
Claivaux, le génie d'un lieu
Clairvaux : Le génie d'un lieu : Jean-François Leroux-Dhuys :
La prison, l’abbaye de Clairvaux, un étrange entrelacs dans l’histoire. C’est le récit de la visite d’un lieu de mémoires mêlées au cours de laquelle s’exposent des figures fantomales de l’enfermement. « Quelle expérience unique qu’une promenade solitaire dans le silence lourd de ce labyrinthe sans horizon, je le fais parfois – et même de nuit - parce que c’est un privilège, comme d’être enfermé seul dans une cathédrale. » L’auteur répète cette expérience au fil du temps et nous la raconte avec cette incroyable sensibilité d’un architecte libre d’esprit.
L'inconnu au sablier
L'inconnu au Sablier : George Préli : « J’ouvris les yeux, éveillé par le pressentiment d’un malheur qui, dans les jours qui suivirent, n’allait pas tarder à se vérifier. » Résidant à l’hôtel dans un village où il se remet de maladie, un homme est saisi par l’enchaînement d’évènements dont l’apparence insignifiante se transforme en figure de destin. Ce conte fantastique met en scène une rencontre insolite avec les morts.
Guérisseur de l'Aube
Guerisseur de l'Aube : Patrice Josset : Uta Goodbouly, après des études scientifiques, a découvert un don de guérison d’origine familiale qu’il a utilisé et développé dans son pays d’adoption, la Champagne-Ardenne. De sa rencontre avec ce guérisseur, l’auteur noue un dialogue aux frontières de la science et de la croyance, de l’espérance et de la foi. Le miracle n’est souvent pas loin dans cette démarche où l’amour semble être la force qui guérit tout ou presque.
Ecrits du Vert-Bois
Ecrits du Vert-Bois - Maria Claudia Galera & Henri-Pierre Jeudy : Parler de sa ville, écrire sur sa ville. Comment la voir, comment la saisir, comment la décrire ? Pour des personnes qui n’ont pas l’habitude d’écrire, la description de leur ville est une expérience ardue parce qu’elle suppose déjà une distance. Mais une relation d’intimité s’établit entre ce qu’on voit et ce qui est déjà vu, entre le familier et l’incongru de telle manière que le paysage urbain prend l’aspect du décor de la vie quotidienne. Nous avons organisé trois genres d’ateliers d’écriture sur la ville, au Vert-Bois et nous avons choisi les fragments de textes qui produisent le plus d’effet d’étrangeté.
Le temps de cuisson
Le temps de Cuisson Henri-Pierre Jeudy : Fragments d’une philosophie hybride qui se nourrit des images de la vie et de la mort. La tranquillité d’un ordre enfanté par la confusion des temps. C’est la jubilation enfantine de l’insensé qui demeure la négation la plus radicale du consensus dans lequel nous vivons. L’élégance irrévérencieuse de l’arbitraire du sens. Ou, en hommage à Maurice Blanchot, « la souveraineté sans emploi » du sujet.
Un japonais en Haute-Marne
C’est l’aventure d’un anthropologue venu d’Osaka pendant plusieurs années de suite pour étudier les manières de vivre en Haute-Marne. Ce n’est pas la suite de « Tintin au Congo », mais presque... Sur un territoire plutôt dépeuplé, l’auteur découvre le bonheur de la vie... et le champagne. Il participe à des fêtes qui deviennent l’objet vivant de son approche anthropologique, et il pratique une méthode singulière : l’ethno-bicyclette, pour découvrir les secrets du patrimoine.
Pour un dressing
Chroniques dès potron-minet
Gil Melison pratique l’art de la chronique. Découvrant dans la banalité ce qui paraît le plus singulier, elle construit des perspectives inépuisables de mise en récit de la vie quotidienne et du monde dans lequel nous vivons. C’est le décalage du regard qui donne à la chronique son originalité. C’est un jeu avec ce qui nous étonne au jour le jour. Philosophie quotidienne qui se fonde essentiellement sur une pensée interrogative. L’écriture : Le style de la chronique suppose de la concision et de l’humour. Les textes de l’auteur se succèdent au rythme de ses regards sur la vie, de ses pensées fugitives et de sa bonhommie qui ne manque pas de considération parfois acerbes.